
Les niveaux croissants de pollution par les particules PM2.5 dans plusieurs régions ont conduit à la mise en place d'un Centre d'opérations d'urgence pour atténuer les risques pour la santé publique. Les autorités exhortent les groupes vulnérables à éviter les activités en extérieur.
La montée des niveaux de pollution PM2.5 dans plusieurs régions a conduit à la création d'un Centre d'opérations d'urgence pour atténuer les risques pour la santé publique. Les autorités exhortent les groupes vulnérables à éviter les activités en plein air.
Préparation et surveillance
Le Dr Opas Karnkawinpong, Directeur général du Département de la lutte contre les maladies, Ministère de la Santé publique, a déclaré que le Centre d'opérations d'urgence pour la pollution PM2.5 a été mis en place pour gérer les risques sanitaires. Les données de surveillance sanitaire ont révélé que les maladies liées au PM2.5 culminent entre décembre et mars chaque année, avec le nombre de cas le plus élevé signalé à Bangkok et dans ses environs.
Selon le rapport du Département de contrôle de la pollution (PCD) du 13 janvier, les niveaux de PM2.5 dans la plupart des régions du pays étaient dans les limites standard (ne dépassant pas 50 µg/m³). Cependant, certaines zones de Bangkok et de la province de Tak ont montré des niveaux supérieurs au seuil.
Sources du PM2.5
Les principales sources incluent les gaz d'échappement des véhicules, la fumée de cigarette, la combustion de déchets, la combustion d'herbe et les émissions industrielles. Les particules de PM2.5, en raison de leur petite taille, peuvent contourner les filtres nasaux, atteindre les poumons et le système sanguin, causant des effets significatifs sur la santé.
Trois mesures pour combattre le PM2.5
Le Ministère de la Santé publique vise à réduire les maladies liées au PM2.5 en intégrant les efforts entre les secteurs sous trois stratégies clés :
Groupes vulnérables
Les personnes à haut risque incluent les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, les policiers de la circulation, les conducteurs de transports publics, les agents de nettoyage des rues et ceux présentant les conditions suivantes :
1.Maladies cardiovasculaires.
2.Troubles respiratoires.
3.Inflammation de la peau.
4.Inflammation oculaire.
Pour réduire l'exposition, il est recommandé de porter des masques N95 ou des masques avec filtres à charbon à l'extérieur. Les symptômes tels que la toux, la difficulté à respirer, la sensation d'oppression thoracique, les palpitations ou l'irritation oculaire nécessitent une attention médicale immédiate.
Surveillance et réponse
Le Dr Hansa Raksakom, Directeur du Bureau des maladies professionnelles et environnementales, a souligné l'importance de la Loi sur le contrôle des maladies professionnelles et environnementales (2019) dans la surveillance et le contrôle des maladies liées au PM2.5. Les zones présentant un nombre inhabituellement élevé de patients déclenchent des enquêtes et des réponses rapides des unités locales de contrôle des maladies.
Les 10 points chauds du PM2.5 à Bangkok
1.District de Nong Khaem – 55,4 µg/m³
2.District de Phasi Charoen – 49,7 µg/m³
3.District de Chatuchak – 48,9 µg/m³
4.District de Lat Krabang – 47,4 µg/m³
5.District de Nong Chok – 47,3 µg/m³
6.District de Bangkok Noi – 47,1 µg/m³
7.District de Thawi Watthana – 47,0 µg/m³
8.District de Bang Khun Thian – 45,3 µg/m³
9.Jardin de Nong Chok – 45,2 µg/m³
10.District de Khlong Sam Wa – 45,0 µg/m³
Conditions météorologiques et perspectives
Du 18 au 26 janvier, une mauvaise ventilation et des inversions à la surface devraient limiter la dispersion de l'air, entraînant une augmentation des niveaux de PM2.5 jusqu'au 24 janvier. Les conditions devraient légèrement s'améliorer les 25 et 26 janvier, avec une meilleure ventilation.
Source
Les articles de cette catégorie sont rédigés par notre équipe éditoriale pour vous tenir informé des dernières actualités en matière de santé et de tourisme médical.